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88 % des français considèrent que les désodorisants peuvent impacter leur santé. Comment faire le bon choix ?
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Presque la totalité des Européens utilisent des produits désodorisants au moins une fois par mois, dont 40% s’en servent toutes les semaines. Sprays, diffuseurs, bougies, encens, huiles essentielles... Peuvent certains produits parfumés avoir des effets nocifs sur la santé ? 88 % des français en sont particulièrement persuadés. Lors de cette Journée Mondiale du Parfum, nous vous aidons à discerner les risques et à choisir les désodorisants d’intérieur les plus respectueux de votre qualité d’air.
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Potentielles émissions toxiques des produits parfumés
Selon une étude, certaines des substances émises par des produits parfumés ou désodorisants courants pourraient être toxiques. En effet, certains COVs (Composés Organiques Volatils) peuvent avoir divers impacts sur notre santé lorsqu’ils dépassent les valeurs de toxicité : des irritations des yeux, du nez, de la gorge, des maux de tête, des nausées, de la fatigue, des troubles du sommeil et de la concentration, des dommages aux systèmes nerveux et reproductifs, etc.
88 % de la population française considère que les désodorisants peuvent avoir un impact sur leur santé, et presque 50% identifie les diffuseurs et désodorisants notamment comme la première source de pollution de l’air intérieur. Ce type de pollution, souvent méconnue, cause environ 120 000 décès prématurés par an en Europe.
Les enfants, particulièrement touchés
Les enfants respirent deux fois plus vite que les adultes, et inhalent donc des concentrations plus élevées de particules ; en raison aussi de leur taille, de leur niveau d'activité et de leur système métabolique encore en développement, ils sont particulièrement vulnerables aux polluants volatils.
Méfiez-vous des étiquettes
Ces informations vous ont sans doute amené à vous demander si les produits que vous utilisez régulièrement peuvent libérer ces substances gazeuses dangereuses, ou COVs (Composés Organiques Volatiles) ; malheureusement, même si c’était le cas, consulter l'étiquette ne vous aidera sûrement pas.
Que les ingrédients soient bien précisés ou non, il y a une énorme différence entre la composition et émissions : les composants d’un produit désodorisant peuvent réagir ou se dégrader en d’autres substances, en fonction du mode et du lieu d’utilisation. Ainsi, un produit dont l'étiquette ne comporte que quelques ingrédients peut en émettre une centaine !
C’est pour cela qu’il n’est pas possible de connaître les émissions d’un produit sans faire analyser tous les COVs émis en laboratoire.
Quelles solutions?
Tout cela signifie-t-il que vous devez renoncer aux produits parfumés ? Pas du tout. Cependant, il faut être conscient du risque et faire attention aux garanties offertes.
Voici deux conseils pour bien se sentir à la maison, en toute sécurité :
1. Utiliser des produits respectueux de l’air intérieur.
La méthode la plus simple et efficace consiste à chercher la certification “Air Label Score” sur les produits désodorisants. Ce label atteste le niveau d’émissions dans l'air intérieur des produits. Des analyses sont réalisées par des laboratoires accrédités et indépendants et les émissions des produits sont comparées à toutes les normes internationales. Vous pouvez trouvez la liste des produits les plus respectueux de la qualité de votre air intérieur.
2. Aérer
Aérer plusieurs fois par jour est essentiel, même en hiver. Non seulement pour faire disparaître les mauvaises odeurs, mais également pour garder une bonne qualité d'air. D'autres solutions mécaniques, comme des systèmes de ventilation(VMC) aident à renouveler l’air.
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Sources : Rapport Composés volatils et particulaires émis par les désodorisants non combustibles - ADEME (2021), Rapport Ten questions concerning air fresheners and indoor built environments - Anne Steinemann (2017), Rapport Les français et l’environnement - ADEME (2018), OMS (2014), Revue BASE - Université de Liège (2010), ANSES (2016), Fiches d’information du CCHST, Portail Cancer Environnement, BCPP (2021), Entretien avec l’expert Kent Pinkerton (2019), LSA Conso (2019)